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Title
| - Qui gouverne ? Le Forum de Davos et le pouvoir informel des clubs d’élites transnationales
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Contributor
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Abstract
| - Abstract. This article analyses informal power in international relations by examining the case of the World Economic Forum (WEF). It argues that the informal power of a transnational elite clubs is bounded by the concrete modalities of their practice and organisational principles. By assuming that they de facto involve a high constituency of power, the paper proposes to shift the focus of investigation away from a search for evidence of power towards a perspective that could be defined as a hermeneutics of limits. Building upon the concept of social myth forged by Georges Sorel, it posits that the separation of transnational élite clubs from the public sphere constitutes both their strength and their weakness.
- Résumé. Cet article analyse le pouvoir informel dans les relations internationales. À partir du cas du Forum économique mondial (WEF), il soutient la thèse que le pouvoir informel des clubs d’élites transnationales est limité par leur principe d’organisation et les modalités concrètes de leur pratique. En supposant que de tels groupes rassemblent des acteurs étant de facto en position de pouvoir, il propose d’éviter l’impasse d’une recherche de preuves de leur influence. La démarche adoptée s’apparente à une herméneutique des limites. Elle emprunte à Sorel la notion de « mythe social » pour développer l’idée selon laquelle le sentiment d’appartenance à une communauté exclusive suscite une passion collective ayant des répercussions tangibles sur la réalité, mais dont la portée reste limitée en raison de l’absence de relations formelles avec les institutions politiques de la société.
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