Abstract
| - La mise en garde contre le surplus de détails marque le discours de légitimation culturelle de l’affiche au tournant du XIX e et du XX e siècle en France. La transformation de l’affiche de type narratif en une composition qui devient la synthèse graphique de l’information transmise, est-elle dictée par l’impératif du renforcement de la fonction commerciale de l’affiche ou plutôt par l’intention de nouer avec le discours propre à la peinture moderne ? Bien que le recours à la peinture demeure un moyen de reconnaissance artistique de l’affiche, l’enjeu majeur pour ce médium ne consiste-t-il pas plutôt à se constituer comme un genre à part, relativement autonome de la peinture ? Telles sont les questions auxquelles cet article tentera d’esquisser des réponses en faisant appel à la critique artistique de l’époque, et en analysant un choix d’affiches, notamment de Chéret, Toulouse-Lautrec, Capiello et Cassandre.
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