Abstract
| - À travers l’écriture de ses journaux - qu’il a institué en un genre littéraire à part entière -, Max Frisch utilise la langue comme un instrument de connaissance, tâtonnant autour de « la chose en soi » qui reste quant à elle indicible. L’acte de traduire procède du même mouvement, tournant autour d’un original inatteignable. L’article explore cette analogie appliquée à la traduction du Journal berlinois 1973-1974 (éditions Zoé, 2016).
- In Max Frisch’s sketchbooks - which the author considered as literary texts in their own right - language is used like an instrument of knowledge in a permanent quest for « the thing itself » that remains inexpressible. A similar movement can be observed in the act of translating, in the perpetual attempt to reach an unattainable original. The article explores this analogy at work in the translation into French of the Berlin Diary 1973-1974 ( Journal berlinois 1973-1974, éditions Zoé, 2016).
|