Abstract
| - Dans cet entretien mené par A.Wiser, coordinateur de ce numéro et organisateur du cycle de conférences sur la traduction proposé aux étudiant-e-s du Cours de vacances (Université de Lausanne) en été 2015, il est question de l’importance de la traduction pour des personnes qui apprennent le français comme langue étrangère. La traduction y est conçue comme un point de passage dans l’apprentissage d’une langue entre le moment où elle m’est complètement étrangère et le moment où elle me parle et où je la parle. Les traducteur-trice-s sont ici vu-e-s comme des passeur-e-s qui nous aident à voir que la traduction est un aller-retour, pas un exil. Être de bon ton dans une traduction ou dans une autre langue que la nôtre exige une précision dont la recherche s’avère aussi heureuse qu’une belle rencontre.
- This conversation, conducted by A. Wiser, who directed this issue of a contrario and organized the series of lectures about translation offered to the students of the Cours de vacances (University of Lausanne, summer 2015), shows the importance of translation for learning French as a second language. Translation is conceived here as a passageway between the time a language is completely foreign to me and the time it starts to speak to me/I start to speak it. Translators are then seen as smugglers who help us to consider translation as a round trip, not as an exile. To hit the right note in a translation or in a language different from our own requires a preciseness which quest is as joyful as a beautiful encounter.
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