Abstract
| - A performance of the Magic Flute at the opera of Moscow in September 2006 with Sarastro sporting a mustache and a cap prompted this author to ask himself questions about the image of the Enlightenment transposed and transmitted by the Mozartian extravaganza. Watching a series of presentations of this opera for a half-century at the Festival of Aix, and widening the selection to other singular productions — in addition to the Moscow performance, a cinematic English version in 2007, the author analyzes through scenography and images the reflection of a vision and ideologies characteristic of each period. What has the Enlightenment become in the imagination of today — between a broad consensus and / or a totalitarian apocalypse? It is not the essay of Regis Debray Aveuglantes Lumières , however finely etched, that will enlighten us on this point.
- À l’opéra de Moscou, en septembre 2006, une représentation de la Flûte Enchantée où Sarastro portait des moustaches et une casquette a donné à l’auteur l’idée de s’interroger, en remontant d’aujourd’hui à hier, sur l’image des Lumières transposée et transmise par la féerie mozartienne. Visionnant la série des enregistrements de cet opéra depuis un demi-siècle au Festival d’Aix, en élargissant la prospection à d’autres productions singulières - outre le spectacle moscovite, une version cinématographique anglaise en 2007 - il analyse à partir des scénographies et des images le reflet d’une vision et d’idéologies propres à chaque temps. Que sont devenues les Lumières dans l’imaginaire d’aujourd’hui - partagé entre consensus fusionnel et/ou apocalypse totalitaire ? Ce n’est pas l’essai de Régis Debray Aveuglantes Lumières, épinglé in fine, qui nous éclairera sur ce point.
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