| Abstract
| - Summary. By means of observation carried out at various railway stations, we documented how passers-by would engage eventful but ordinary situations, mundane ones, with a very low level of involvement. It is this lack of great investment between people and with equipment, inherent at railway stations, that creates an “experiential scene” adapted to the minimal moral dispositions of our living together, with others as well as with objects. It is thanks to a sort of “collective morality” - widely shared among those using a station, its space and facilities - that we can observe only when stations are open to business, that this common space - an environment with clashes and confrontations - remains livable.
- Résumé. En menant des observations dans diverses gares, nous avons suivi les engagements des passants dans une situation mouvementée mais ordinaire, banale, à implication très faible. C’est ce niveau bas des gares, à la fois en appareillage et comme objet d’investissement, qui en fait un lieu expérimental adapté à la question des dispositifs moraux minimalistes de notre vie en commun avec les autres et avec les choses : moralité collective, largement redistribuée entre les usagers, les dispositifs et les lieux, qui permet seule que la gare en action, espace rempli de chocs et de frottements, reste néanmoins vivable.
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