Une grande part de la littérature contemporaine s’articule à des situations de bilinguisme ou de plurilinguisme. Souvent les écrivains abandonnent leur langue d’origine pour adopter une autre langue comme voie de leur activité créative. Cet article tente d’analyser les nouages intimes aux langues qui donnent forme à leur désir d’écrire. Quatre modalités de rapport aux langues sont ici envisagées : attaquer, défendre, refouler ou se réapproprier sa langue.