| Abstract
| - Si tout corpus oral peut s’analyser selon plusieurs niveaux de segmentation relativement indépendants (macrosyntaxe, microsyntaxe, prosodiepar exemple), le corpus filmique présente la particularité de pouvoir être traitéd’un point de vue multimodal (Gunther Kress, 2003 ; Lebrun, Lacelle et Boutin,2012). Se pose alors la question de l’annotation d’un corpus filmique de séanced’enseignement, à fin de didactisation. La fluidité engendrée par le film permetune combinaison des modes sémiotiques qui « donnent à voir » (Wittgenstein,1921, Chauviré et Sackur, 2013) et qui questionnent le didacticien. Commentdécrire le visible ? De ce point de vue, quel outil méthodologique peut permettre de découper en des unités cohérentes et saisissables pour l’analyse lacomplexité des gestes, des formes symboliques observées ? Nous étudions lesynopsis comme outil de formation susceptible de rendre compte de focales(objets de recherche) au prisme desquelles se révèle l’objet enseigné/appris.
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