| Abstract
| - The polymorphic perversion of childhood ignores the sexual relationship. This perversion is climbing floors until the adolescent crises, which is discovering the otherness of the sexual relation. First this perversion is working through a lonely autoerotism, then an autoerotism in couple, supported by masturbation. The adolescent crises itself is a change of place, a way to go from endogamy to exogamy. It’s a discovery of the feminine, which is very different of the maternal, and the discovery of orgasm, which is a continued adolescence. In the same sense, is the « end » of analysis which is suspended on the endless of the relationship between masculine and feminine. It’s a well a continuing adolescence - lost and found - at least in the best case.
- La perversion polymorphe de l’enfant méconnaît le rapport sexuel. Elle gravit des échelons jusqu’à la crise adolescente, qui découvre l’altérité du rapport sexuel. Elle passe d’abord d’un autoérotisme solitaire à un autoérotisme à deux dont la masturbation est le support. La crise adolescente elle-même se dénote par un changement de place : un passage de l’endogamie à l’exogamie. C’est la découverte du féminin, qui diffère du maternel, et la découverte de l’orgasme qui libère de la jouissance. C’est la découverte du désir, qui est une adolescence continuée. De même en va-t-il de la fin de l’analyse, qui est suspendue au début du masculin et du féminin. C’est également une adolescence retrouvée - dans le meilleur des cas.
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