Abstract
| - Misfortune of an Anti-segregation Law : The Geopolitical Stakes of the Solidarity Law and the Urban Revival. Presented as a mean to fight inequalities among territories, the establishment of a 20% quota of social housing by the SRU law, and seeking to impose another geographical repartition of the poor and immigrant populations, is in reality an attack force against the social and ethnic segregation which does not cease to worsen. The stake is particularly important for communist cities of the former Red suburb, because the segregation is an essential composite of the financial crisis the population undergoes. This politic is the object of repeated attacks from the elects of the right party showing the denial of social mixity by wealthy or average populations, drawing the face of the segregation in French Version, more discreet and more hypocritical than the segregation in Original Version, but just as efficient.
- Présentée comme un moyen de combattre les inégalités entre territoires, l’instauration d’un quota de 20% de logements sociaux par la loi SRU, en cherchant à imposer une autre répartition géographique des populations pauvres et d’origine immigrée, est en réalité un dispositif de lutte contre une ségrégation sociale et ethnique qui ne cesse de s’aggraver. L’enjeu est particulièrement important pour les villes communistes de l’ancienne banlieue rouge, car la ségrégation est une composante essentielle de la crise financière, mais aussi politique qu’elles traversent. Cette politique fait l’objet d’attaques répétées de la part des élus de droite, qui traduisent le refus de la mixité sociale par les couches aisées et moyennes, dessinant le visage d’une ségrégation en version française, plus discrète et plus hypocrite que la ségrégation dans sa version originale, mais tout aussi efficace.
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