Abstract
| - Le néozapatisme a fait irruption sur les scènes mexicaine et mondiale il y a tout juste vingt ans, au moment opportun pour gâcher la fête de l’entrée en « libre échange » avec les États-Unis. « Indigène », « anticapitaliste », et avec comme porte-parole vedette un « sous-commandant » à la fois encagoulé et hypercultivé, le mouvement autour de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) a engendré beaucoup d’images, mais peu d’études sur ses rapports concrets avec les autres groupes et individus partageant au quotidien un même espace de lutte au Chiapas. À l’heure où la fascination pour l’EZLN est retombée, Maya Collombon fait le bilan.
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