Abstract
| - Résumé. Le caractère partiellement prévisible de la rentabilité des actions suffit pour déduire qu’à un instant donné les détenteurs d’actions qui sont rationnels exigent non pas une prime de risque mais une gamme de primes paramétrées par l’horizon de placement. En exploitant les anticipations du prix des actions cotées au NYSE telles qu’elles sont révélées par les enquêtes de J. Livingston, cet article analyse la dynamique des primes de risqué ex-ante suivant quatre horizons allant de six mois à l’infini. Conformément aux attentes théoriques, les différences entre ces primes sont de grande ampleur et variables au cours du temps. Cependant, l’analyse économétrique montre qu’il existe des informations communes à toutes les primes (volatilité, facteurs macroéconomiques) et qu’il existe une cohérence dans leurs dynamiques respectives, les primes d’horizons plus courts tendant à s’ajuster sur les primes à horizons plus longs. Ces résultats montrent que tout se passe comme si les experts ne croyaient pas en l’efficience du marché des actions.
- Summary. The partially predictable character of stock returns is a sufficient condition to deduce that, at any time t, rational stockholders do not require a risk premium but a set of premia scaled by the horizon of the investment. Using expectations of the S α P industrial stock price index in the NYSE revealed by J. Livingston’ surveys, this paper provides an analyse of the dynamics of the ex-ante risk premia according to four horizon from six month to infinite. Although these premia exhibit very important and time-varying spreads, it is shown that the term premia with shorter horizon tend to converge progressively towards premia with longer horizons. These results show that there are common factors for all premia (past volatility and observed or expected economic variables) and that there is some coherence between the dynamics of premia. We conclude that experts effectively do not believe to the efficient market hypothesis. Classification JEL : D84, E44, G14
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