Abstract
| - Summary. When countries decide to coordinate and form a coalition, an outsider country can take advantage of the situation and gain more than an insider, hence creating a free-rider problem that could threaten the stability of the coalition. But as far as the Euro zone is concerned, the emphasis put on the problem seems exaggerated, especially when one considers the behaviour of the potential outsiders and their urge to fulfil the Maastricht criteria. We therefore wanted to rethink the question with a simple three-country neo-keynesian model. With the help of game theory’s results, we show that the comparison of outsiders and insiders’gains is irrelevant. But in case of specific shocks or when countries are assumed to be different, other types of free-rider problem can occur, which can preclude coordination.
- Résumé. La littérature sur l’impact de la formation d’une coalition sur les pays en dehors met en évidence un risque de free-riding, car la coordination bénéficie plus aux outsiders qu’aux insiders. La coalition n’est donc pas stable. Mais en ce qui concerne la zone Euro, l’importance accordée au free-riding paraît exagérée compte tenu du comportement des pays durant la phase précédant l’intégration, et de l’empressement des outsiders européens potentiels à satisfaire les critères de convergence. Nous étudions donc l’impact du free-riding à partir d’un modèle simple de type néo-keynésien à trois pays. En nous appuyant sur des résultats de théorie des jeux, nous montrons que la supériorité du gain de l ’outsider par rapport à celui d’un insider ne dissuade pas de se coordonner. Le free-riding fait éventuellement obstacle à la coordination quand il revêt d’autres formes, principalement quand les pays sont supposés différents ou subissent un choc spécifique.
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