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À propos de : Debt, deficits and inflation on the road to the EU: the case of Turkey        

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  • Debt, deficits and inflation on the road to the EU: the case of Turkey
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Abstract
  • Abstract. Turkey experienced a severe banking crisis in 2001 that resulted in huge social and fiscal costs since most defaulting banks had already been compulsorily transferred to a publicly-held fund (the deposit insurance fund). Basing ourselves on estimations by Burnside et al. [2003, NBER Working Paper], we further investigate the links between these fiscal costs and the subsequent debt deflation that occurred in Turkey after the crisis. Our analysis also draws extensively on the Fiscal Theory of the Price Level (FTPL) and on the empirical methodology originally proposed by Canzoneri et al. [2001, American Economic Review]. Our main results are twofold. First, the fiscal costs attributable to the banking crisis can be given a FTPL interpretation and debt deflation appears as a deliberate policy. Second, the FTPL interpretation is not reliable over a time span excluding the most recent years, and the public management of the banking crisis can be considered as an "exceptional circumstance". The policy implications are then that without a substantial improvement in the management of banks, a dramatic economic episode like the 2001 crisis could again occur and the Turkish disinflation efforts could be wasted and lost for a long period. Hence, converging towards the EU standards in terms of deregulation seems a reasonable condition for avoiding long years of high deficits and inflation. JEL classifications: F31, E62, E63
  • Résumé. La Turquie a subi une grave crise bancaire en 2001. Les coûts sociaux et budgétaires en ont été considérables, notamment en raison du transfert préalable de banques privées en situation de défaut de paiement au sein d’un fonds public, le fonds de garantie sur les dépôts. A partir d’estimations de Burnside et al. [2003, NBER Working Paper], l’article tente d’établir un lien entre ces coûts pour le budget de l’Etat et la déflation de la dette publique survenue peu après la crise bancaire. La théorie sous-jacente fait explicitement référence à la théorie budgétaire du niveau général des prix (FTPL, en anglais) et la méthodologie empirique s’inspire de celle initialement développée par Canzoneri et al. [2001, American Economic Review]. Deux principaux résultats émergent de l’analyse empirique. En premier lieu, les coûts budgétaires associés à la crise bancaire sont compatibles avec la FTPL. Ainsi, la déflation de la dette publique apparaît-elle comme une action délibérée des autorités turques. En second lieu, cette interprétation n’est pas validée si les années récentes, dont celle incluant la crise, sont exclues de l’échantillon. En conséquence, la gestion publique récente de la crise bancaire semble devoir être attribuée à une circonstance exceptionnelle. Il en ressort qu’en l’absence d’une amélioration importante dans la gestion bancaire, une crise comme celle survenue en 2001 pourrait se reproduire et venir gâcher durablement les efforts consentis par la Turquie en terme de réduction d’inflation. Aussi, la convergence de la Turquie vers l’UE en terme de réglementation financière et bancaire, est-elle une condition préalable à une désinflation durable et à la résorption des déficits publics. Classifications JEL : F31, E62, E63
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  • REOF_075_0157
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