| Abstract
| - Résumé. Les comportements de soutien des supporters ultras de football à leur équipe sont un phénomène qui fait souvent l’actualité. Se basant sur les principes théoriques de la perspective de l’identité sociale, cet article se propose d’analyser en quoi la littérature actuelle sur le supporterisme constitue un outil efficace pour comprendre les réactions des supporters ultras du football européen souvent qualifiés d’extrémistes. A première vue, il apparaît que la grande majorité des travaux sur le supporterisme provient des États-Unis (presque 65 % des publications sur les stratégies de gestion identitaire) et a été réalisée sur des étudiants encourageant des équipes sportives universitaires. Cette domination nord-américaine dans le champ se marque à travers des choix théoriques récurrents ( i.e., prise en compte presque exclusivement du niveau d’identification à l’équipe et du résultat du match), renforçant par conséquent le questionnement quant à la généralisation stricto sensu de ces résultats pour une compréhension plusfine du supporterisme ultra européen. S’appuyant sur ces limites, un certain nombre de perspectives de recherches, liées principalement à la nécessité d’adopter une démarche contextuelle faisant appel à l’interdisciplinarité, ainsi que de construire une nouvelle mesure d’identification à l’équipe, clô t cet article.
- Identity management strategies and ultra sport fandom. Ultra soccer fans’ supportive behaviours represent a phenomenon which often receives attention from the medias. Based on the tenet of the Social Identity Approach, the goal of this article is to analyse how the scientific knowledge available on fanship represent a useful tool to understand European soccer fans reactions often described as extremist. The main results highlighted that most of the frameworks dealing with fanship came from the USA (almost 65% of the publications on identity management strategies) and concerned university student fanship. This North-American predominance is also characterised by recurrent methodological choices ( i.e., almost an exclusive evaluation of the link between the result of the game and the team identification level), which reinforce the questioning about the generalisation of the results in a European ultra fanship context. Based on these shortcomings, this paper provides several research tracks centred on a contextual and interdisciplinary approach and highlight the need to build a new measure of team identification
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