Abstract
| - Summary. When the patient and caregiver do not share a common language, an interpreter is not always the best solution, and in any case, one cannot be present for every visit, especially in the case of an emergency. According to a questionnaire that was sent to all of the physicians who are members of a health care network for asylum seekers in the Swiss canton of Vaud (n = 169), it appears that 45 % of practitioners found a telephone translation service to be a practical solution, and 58 % would like medical glossaries with phonetic pronunciation and visual illustrations made available. With a response rate of 91 %, it is estimated that these two types of services would be used as often as qualified interpreters, if they were made available. Other translating aids are also proposed.
- Résumé. Quand patient et soignant n’ont pas de langue commune, un interprète n’est pas forcément toujours la solution idéale - et ne peut de toute façon pas être présent à chaque consultation, notamment dans les cas d’urgence -. Par un questionnaire envoyé à tous les médecins membres du réseau de santé destiné aux demandeurs d’asile dans le canton de Vaud (N = 169), il apparaît (avec un taux de réponse de 91 %) que 45 % des médecins praticiens considèrent comme souhaitable de disposer d’un service téléphonique de traduction à distance, 58 % souhaitent disposer de glossaires avec termes phonétiques et illustrations. Il est estimé que ces deux moyens seraient utilisés aussi souvent que les traducteurs qualifiés, s’ils étaient disponibles. D’autres moyens d’aide à la traduction sont encore proposés par les praticiens.
|