Abstract
| - Résumé. Depuis la parution, en mai 1999, des deux décrets d’application de la loi de juillet 1998, relative au renforcement de la veille sanitaire de juillet 1998, la déclaration de l’infection par le VIH « quel que soit le stade » est devenue obligatoire. C’est la première fois que doit être déclaré un diagnostic sérologique, c’est-à-dire une infection au stade asymptomatique. La nature sensible de toute information sur le sida explique les nombreuses réactions contradictoires liées à cette décision. Nous tenterons d’ordonner les arguments avancés selon deux approches : 1 - Les arguments épidémiologiques qui justifient le recueil de données précises estimées nécessaires pour le suivi de l’épidémie et pour la mise en place d’actions de prévention ciblées. 2 - Les réserves éthiques concernant une telle mesure imposée, et les questionnements relatifs à l’anonymat et à la confidentialité.
- Summary. Since the appearance in May 1999 of the two decrees on the application of the law relative to the reinforcement of sanitation quality control established in July 1998, the disclosure of HIV infection « irregardless of the stage » has become mandatory. This is the first time that it is imposed that one must declare a serologic diagnosis, that is to say an infection in the asymptomatic stage. The sensitive nature of all of the information available on AIDS provides an explanation for the numerous contradictory reactions linked to this decision. We attempt to organise the arguments brought forth according to two approaches : 1) the epidemiological arguments that justify the compilation of the precise data thought to be necessary for the follow-up of the disease and for the implementation of well-targeted prevention actions; and 2) the ethical reservations concerning such an imposed measurement, as well as the questions related to anonymity and confidentiality.
|