Abstract
| - Summary. This study assesses knowledge and attitudes of medical students of the faculty of medicine of Tunis, at the end of their medical curriculum, towards breast and cervical cancer screening. Among the 644 medical students at the end of their curriculum, 592 answered to anonymous questionnaire (response rate = 92%). Results show that 34.1% have proposed systematic cervical cancer screening. This proportion was 61.0% for clinical breast cancer examination. The majority of students (70.2%) proposed to start this cervical screening since the first sexual activities. As for the periodicity of this screening, 44.2% are favourable for a yearly periodicity, 39.2% for every three years, 7.2% for every five years and 9.4% for a periodicity at least once in life. 94.1% of students declared to have learned clinical breast examination, contrarily to pap smear, for which this proportion was only 55.1%. Breast and cervical cancer control training, in the faculty of medicine of Tunis, is insufficient and should be improved and restructured.
- Résumé. Cette étude décrit les connaissances et l’attitude des étudiants de la faculté de médecine de Tunis, en fin d’études médicales, vis-à-vis des dépistages du cancer du col utérin et de la détection précoce du cancer du sein. Parmi les 644 stagiaires internés issus de la faculté de médecine de Tunis, 592 ont répondu à un auto questionnaire anonyme (taux de réponse = 92 %). Les résultats montrent que le dépistage du cancer du col utérin a été indiqué d’une manière systématique, par uniquement 34,1 % contre 61,0 % pour l’examen des seins. La majorité des étudiants (70,2 %) ont proposé de commencer ce dépistage dès les premiers rapports sexuels. 44,2 % sont favorables pour une périodicité annuelle, 39,2 % pour une périodicité tous les trois ans, 7,2 % pour une périodicité tous les cinq ans et 9,4 % pour une périodicité au moins une fois dans la vie. Si pour l’examen des seins, 94,1 % des étudiants ont déclaré avoir appris à le faire, ce n’est pas le cas pour la pratique du frottis cervical, pour lequel cette proportion n’est que de 55,1 %. L’enseignement à la faculté de médecine de Tunis, de la lutte contre le cancer en général et des cancers du col utérin et du sein en particulier, s’avère insuffisant et mérite d’être renforcé et mieux structuré.
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