Abstract
| - Compaction Grouting was first introduced in the 1950’s by Hayward Baker Inc. (KELLER group) and was later developed in the 1990’s in Europe. While the process was originally limited to strengthen the soil under existing foundations to limit settlement, there are many other uses today. Nowadays, the fields of application of low mobility compaction grouting are multiple: soil improvement, underpinning, soil reinforcement and void filling. For example, this technique was used recently under a wind turbine with a difficult geotechnical context where decompressed zones and voids in chalk had to be treated from a depth of 20 to 45 m. Compaction Grouting was combined with rigid inclusions which were used to treat the shallow soils. The detection and zoning of the anomaly zones were not possible during the project phase, and was very complicated during the execution phase in order to respect the schedule. Feedback from this operation shows that it is advised to execute different meshes for low mobility compaction grouting. At first, execution of a loose primary mesh on the whole project as to roughly define the areas which need to be treated further. Then, secondary and tertiary tighter meshes to treat more specifically those areas.
- Le procédé de Compactage Horizontal Statique, mis en œuvre pour la première fois aux États-Unis dans les années 1950 par les ingénieurs d’Hayward Baker Inc. (Groupe KELLER), a été développé considérablement par la suite, de telle sorte que depuis le début des années 1990, il trouve également une diffusion croissante en Europe ( Warner J. 1982. “Compaction grouting-the first thirty years”. Gr Geotech Eng, ASCE, 1982: P694-707). Alors qu’à l’origine, les applications du procédé étaient limitées à la consolidation sous les fondations d’ouvrages susceptibles de subir des tassements, il en existe maintenant beaucoup d’autres. Aujourd’hui, les domaines d’application du Compactage Horizontal Statique sont multiples : amélioration et renforcement de sol pour des ouvrages neufs ou des reprises en sous-œuvre mais également pour des traitements de vides karstiques. Un exemple de chantier vient illustrer une application de ce procédé sous des éoliennes en mettant en évidence les avantages de ce procédé dans un contexte géotechnique difficile de zones décomprimées et de vides dans la craie jusqu’à des profondeurs de 20 à 45 m. Il a également été associé à un autre procédé de renforcement de sol par inclusions rigides pour traiter les sols superficiels. La détection et la délimitation des zones d’anomalies par des sondages destructifs avec enregistrements de paramètres n’ont pas été possibles en phase projet et ont été très compliquées en phase travaux pour garder un délai d’exécution court. Le retour d’expérience de cette opération montre que dans un tel contexte, il y a lieu de prévoir plusieurs mailles : une maille primaire lâche sur l’ensemble de l’emprise de l’ouvrage de manière à délimiter grossièrement les zones à injecter, et une maille secondaire voire tertiaire en intermaille, pour circonscrire précisément la zone d’anomalies.
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