Abstract
| - On présente les connaissances actuelles sur la taxonomie et l’écologie qui concerne la distribution géographique et les hôtes des neuf espèces du genre Anisakis génétiquement identifiées à ce jour (i.e. A. pegreffii, A. simplex s.s., A. simplex C, A. typica, A. ziphidarum, Anisakis sp., A. physeteris, A. brevispiculata et A. paggiae). On montre et compare la différentiation génétique et les relations phylogénétiques par l’analyse des divers marqueurs génétiques moléculaires (20 loci isoenzymatiques, et la succession des 629 paires de bases de cox-2 de l’ADN mitochondrial). Les résultats des deux analyses concordent : elles démontrent les relations phylogénétiques des espèces d’ Anisakis étudiées jusqu’à présent. Les deux analyses ont mis en évidence deux principaux clusters, l’un qui comprend A. pegreffii, A. simplex s.s., A. simplex C, A. typica, A ziphidarum, Anisakis sp., et l’autre qui comprend A. physeteris, A. brevispiculata et A. paggiae. L’existence de deux clusters est démontrée grâce aussi à la différentiation morphologique à un stade larvaire et adulte. La comparaison des relations phylogénétiques entre les espèces d’ Anisakis par rapport à celles de leurs hôtes définitifs (cétacés), connues jusqu’à présent, montre un parallélisme entre les topologies des relations phylogénétiques des hôtes et des parasites. Ces données préliminaires montrent, en effet, que des phénomènes co-évolutifs ont accompagné l’histoire évolutive de ce groupe de parasites. Enfin, on fournit des marqueurs génétiques moléculaires pour l’identification des espèces d’ Anisakis à n’importe quel stade de développement des deux sexes ; cela sert aussi pour l’identification génétique des larves d’ Anisakis qui sont la cause de l’anisakidose humaine.
- Advances in the taxonomy and ecological aspects concerning geographical distribution and hosts of the so far genetically recognised nine taxa of the nematodes belonging to genus Anisakis (i.e. A. pegreffii, A. simplex s.s., A. simplex C , A. typica, A. ziphidarum, Anisakis sp ., A. physeteris, A. brevispiculata and A. paggiae) are here summarized. Genetic differentiation and phylogenetic relationships inferred from allozyme (20 enzyme-loci) and mitochondrial (sequences of cox-2 gene) markers, are revised and compared. The two genetic analyses are congruent in depicting their phylogenetic relationships. Two main clusters are showed to exist in the obtained trees, one encompassing the species A. pegreffii, A. simplex s.s., A. simplex C , A . typica, A. ziphidarum and Anisakis sp.; while, the second including A. physeteris, A. brevispiculata and A. paggiae. The existence of two clades is also supported by their morphological differentiation in adult and larval morphology. Comparison of phylogenetic relationships among Anisakis spp. with those currently available for their cetacean definitive hosts suggests parallelism between host and parasite phylogenetic tree topologies. Preliminary data for reconstruction of a possible co-evolutionary scenario between cetacean hosts and their Anisakis endoparasites suggests that cospeciation and host-switching events may have accompanied the evolution of this group of parasites. Finally, genetic/molecular markers for the identification of the so far genetically recognized taxa of Anisakis at any life-stage and both sexes were given also in relation to human anisakiosis is discussed.
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