Documentation scienceplus.abes.fr version Bêta

À propos de : http://hub.abes.fr/edp/periodical/parasite/2008/volume_15/issue_1/parasite2008151p35/w        

AttributsValeurs
type
Is Part Of
Subject
Title
  • Diversité du cortège en Siphonaptères chez le tamia de Sibérie ( Tamias sibiricus Laxmann) introduit en Forêt de Sénart (Ile-de-France)
Date
has manifestation of work
related by
Author
Abstract
  • We examined the fleas community in an introduced population of Siberian chipmunks, Tamias sibiricus, between 2005 and 2007, in the Forest of Sénart (Essonne, France). We collected and identified 383 fleas on 463 chipmunks (total: 1,891 captures on 471 chipmunks). In 2005, 120 fleas were also collected on 65 bank voles, Clethrionomys glareolus, and on 25 wood mice, Apodemus sylvaticus, trapped within the same area. Ceratophyllus sciurorum sciurorum formed 73.6% of the chipmunks’ flea community, with an annual prevalence (P) ranging between 8 and 13% and a mean intensity (I) ranging between 1.1 and 1.6 fleas per individual. Among the six other species infecting this Sciurid, Ctenophthalmus agyrtes impavidus constituted 17.2% (P: 1.6- 2.2%; I: 1.1-2.6), and Megabothris turbidus 8.1% (P: 0.8- 1.9%; I: 1.0-1.4) of the flea community, respectively. These last two species represented respectively 60.8% and 36.6% of the flea community on the bank vole and the wood mouse. Originated from Asia, chipmunks did not import any flea species to Sénart, probably because they were used as pets before their release in the wild. Abundance in C. s. sciurorum increased with adult chipmunk density and with juvenile density in summer. On adult chipmunks C. s. sciurorum tented to decrease with increasing abundance of red squirrels ( Sciurus vulgaris). Moreover, the two other flea species mainly infected young chipmunks during the fall, and their number was not related to chipmunk density. However, the distribution of species within the flea community became more balanced with increase juvenile chipmunk density. Overall, these results indicate that the close phyletic relationship between chipmunks and red squirrels contributed in the acquisition and the spread of fleas by chipmunks. Primary and secondary hosts densities, their habitat use, and more specifically burrowing activities and tree canopy use, also played a role in the spread of fleas on chipmunks.
  • Lors de piégeages du tamia de Sibérie, Tamias sibiricus, effectués en 2004, 2005 et 2006 en Forêt de Sénart (Essonne), 471 individus différents ont été examinés. Sur 463 d’entre eux (1891 captures-recaptures), 383 puces ont été collectées et identifiées. En 2005, 120 puces ont également été collectées sur le même site chez 65 campagnols roussâtres, Clethrionomys glareolus, et 25 mulots sylvestres, Apodemus sylvaticus. Ceratophyllus sciurorum sciurorum constitue à elle seule 73,6 % du peuplement en Siphonaptères chez les tamias avec des prévalences annuelles (P) comprises entre 8 et 13 % et des intensités moyennes (I) entre 1,1 et 1,6 puces par individu. Parmi les six autres espèces trouvées sur ce Sciuridé allochtone, Ctenophthalmus agyrtes impavidus représente 17,2 % du peuplement (P : 1,6-2,2 %; I : 1,1-2,6) et Megabothris turbidus, 8,1 % (P : 0,8-1,9 %; I : 1,0-1,4). Ces deux dernières espèces forment respectivement 60,8 % et 36,6 % du peuplement de Siphonaptères du campagnol roussâtre et du mulot sylvestre. Originaire d’Asie, les tamias n’ont importé avec eux aucune espèce de puces à Sénart, vraisemblablement en relation avec son maintien en captivité avant son implantation en nature. Les abondances en C. s. sciurorum augmentent avec les densités en tamias adultes et celles des juvéniles en été; elles tendent à décroître chez les adultes lorsque les abondances en écureuils roux ( Sciurus vulgaris) augmentent. Par ailleurs, les deux autres espèces de puces infectent principalement les juvéniles au cours de l’automne, sans relation avec leurs densités. Toutefois, l’indice de régularité de la diversité de la communauté en Siphonaptères augmente avec les densités en juvéniles. Collectivement, ces résultats indiquent que le lien de parenté phylétique entre les hôtes a contribué à l’acquisition de puces par le tamia. Les densités des hôtes, primaires et secondaires, jouent également un rôle dans la diffusion des Siphonaptères chez le tamia, en relation avec son utilisation de l’espace, notamment la fréquentation de terriers et de la partie aérienne de son habitat.
article type
publisher identifier
  • parasite2008151p35
Date Copyrighted
Rights
  • © PRINCEPS Editions, Paris, 2008, transferred to Société Française de Parasitologie
Rights Holder
  • PRINCEPS Editions, Paris, transferred to Société Française de Parasitologie
is part of this journal
is primary topic of



Alternative Linked Data Documents: ODE     Content Formats:       RDF       ODATA       Microdata