| Abstract
| - Artemisinin-based combination therapies decrease Plasmodium gametocyte carriage. However, the role of artesunate in monotherapy in vivo, the mechanisms involved, and the utility of gametocyte carriage as a potential tool for the surveillance of antimalarial resistance are poorly understood. In 2010-2011, we conducted an open-label, prospective efficacy study of artesunate as monotherapy in children 1-10 years of age with uncomplicated falciparum malaria in Bougoula-Hameau, Mali. Standard oral doses of artesunate were administered for 7 days and patients were followed up for 28 days. The data were compared to a similar study conducted in 2002-2004. Of 100 children enrolled in the 2010-2011 study, 92 were analyzed and compared to 217 children enrolled in the 2002-2004 study. The proportion of gametocyte carriers was unchanged at the end of treatment (23% at baseline vs. 24% on day 7, p = 1.0) and did not significantly decline until day 21 of follow-up (23% vs. 6%, p = 0.003). The mean gametocyte density at inclusion remained unchanged at the end of treatment (12 gametocytes/μL vs. 16 gametocytes/μL, p = 0.6). Overall, 46% of the 71 initial non-carriers had gametocytes detected by day 7. Similar results were found in the 2002-2004 study. In both studies, although gametocyte carriage significantly decreased by the end of the 28-day follow-up, artesunate did not clear mature gametocytes during treatment and did not prevent the appearance of new stage V gametocytes as assessed by light microscopy. Baseline gametocyte carriage was significantly higher 6 years after the deployment of artemisinin-based combination therapies in this setting.
- Les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine diminuent la prévalence de la gamétocytémie. Cependant, le rôle de l’artésunate en monothérapie, les mécanismes impliqués et l’utilité du portage de gamétocytes comme un outil potentiel pour la surveillance de la chimiorésistance à ces antipaludiques sont mal compris. En 2010-2011, nous avons mené une étude prospective ouverte de l’efficacité de l’artésunate en monothérapie chez des enfants âgés de 1 à 10 ans et atteints de paludisme simple à Plasmodium falciparum à Bougoula-Hameau, au Mali. Des doses standards d’artésunate ont été administrées per os et les patients ont été suivis pendant 28 jours. Les données ont été comparées à celles d’une étude similaire menée en 2002-2004. Sur les 100 enfants inscrits dans l’étude en 2010-2011, 92 ont été analysés et comparés à 217 enfants inclus dans l’étude de 2002-2004. La proportion de porteurs de gamétocytes était inchangée à la fin du traitement (23 % au départ contre 24 % au jour 7, p = 1.0) et n’a diminué de façon significative qu’au 21 e jour de suivi (23 % vs 6 %, p = 0.003). La densité (moyenne géométrique) des gamétocytes à l’inclusion est restée inchangée à la fin du traitement (12 gamétocytes/μL vs 16 gamétocytes/μL, p = 0.6). Globalement, 46 % des 71 patients non-porteurs initiaux avait des gamétocytes détectés entre le début du traitement et le jour 7. Des résultats similaires ont été obtenus lors de l’étude de 2002-2004. Lors de ces deux études, bien que le portage des gamétocytes ait considérablement diminué à la fin des 28 jours de suivi, l’artésunate n’avait ni éliminé les gamétocytes matures pendant le traitement ni empêché l’apparition de nouveaux gamétocytes de stade V, selon les observations de microscopie optique. Le taux de base de portage de gamétocytes était significativement plus élevé six années après l’introduction des combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine dans cette localité.
|
