| Abstract
| - Introduction: There is a growing interest worldwide for the concept of social accountability applied to medical schools, with focus on the extent to which their education, research and service missions make an impact on people’s health. The objective of this paper is to gauge the relevance of accreditation systems with respect to social accountability as defined in recent literature. Method: Three main accreditation systems of medical schools were reviewed : the LCME (Liaison committee on medical education), the WFME (World federation for medical education) and the CIDMEF ( International association of deans and francophone medical schools). Their standards were examined for their congruence with principles of social accountability. Results: While each system expects standards to address adaptation to people and health system needs, recommendations remain rather theoretical and interpretable in different ways, which unables standards users to formulate clear improvement proposals. Conclusion: The opinion that academic institutions should become more socially accountable is increasingly well accepted worldwide. It is timely to seek an harmonization of the different accreditation systems for medical schools, not only for improving standards, but also for involving various health stakeholders in the accreditation process.
- Contexte : Le concept de responsabilité sociale fait l’objet d’un intérêt croissant à l’échelle universelle. Appliqué aux facultés de médecine, il tend à examiner dans quelle mesure leurs missions de formation, de recherche et de prestation de services ont un impact sur la santé de la société. Cet article est motivé par une réflexion sur la pertinence des systèmes d’accréditation en rapport avec la responsabilité sociale telle que définie dans la littérature récente. Méthodes : Trois importants systèmes d’accréditation de facultés de médecine sont examinés : la LCME ( Liaison committee on medical education), la WFME ( World federation for medical education ) et la CIDMEF (Conférence internationale des doyens et facultés de médecine d’expression française). Leurs normes ont été étudiées quant à leur congruence avec les principes de responsabilité sociale. Résultats : Bien que chacun des systèmes évoque la nécessité de normes s’adaptant aux besoins du système de santé et de la population, les recommandations restent assez théoriques et s’exposent à des interprétations diverses, ne permettant pas de faire des propositions d’amélioration suffisamment pertinentes. Conclusion : La conjoncture mondiale étant relativement favorable à une plus forte adhésion des institutions académiques aux principes de responsabilité sociale, il conviendrait d’harmoniser les systèmes d’accréditation des facultés de médecine, non seulement pour une amélioration des normes, mais aussi pour une intégration de partenaires de santé dans le processus d’accréditation.
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