Abstract
| - Having the skin of real. “We shall always go more to the Cartesian way, which is to operate on the body, to decompose it as a machine”. Lacan, here, gives us support to face the link to the body, exposed by the German anatomist Gunther von Hagens. Not contenting with dissecting for his laboratory, he began a work of rise of the corpse to the rank of art object and science. What he calls “plastinats”, calls out the subject in its link to the glance, questions as for the climax of seeing the spectacle of the corpse staged. In front of the success of that kind of exhibition, we shall wonder to which logic obeys the exhibition, which discourse it conveys and which are the possible effects on the modern subjectivity.
- « On ira toujours davantage dans le sens cartésien, c’est-à-dire d’opérer sur le corps, de le décomposer comme une machine ». Ici Lacan nous donne appui pour affronter le rapport au corps, exposé par l’anatomiste allemand Gunther von Hagens. Ne se contentant pas de disséquer pour son laboratoire, il a entrepris une oeuvre d’élévation du cadavre au rang d’objet d’art et de science. Ce qu’il appelle des « plastinats », interpellent le sujet dans son rapport au regard, interroge quant à sa jouissance à voir le spectacle du cadavre mit en scène. Face au succès de telles exhibitions, on se demandera à quelle logique obéit l’exposition, quel discours elle véhicule, et quels sont les effets possibles sur la subjectivité moderne.
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