Abstract
| - Selon les recommandations internationales, le paracétamol doit être l’antalgique de choix pour le traitement de l’arthrose, compte tenu de sa bonne tolérance au long cours. S’il ne suffit pas à soulager la douleur arthrosique, les anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être prescrits, de façon précautionneuse, c’est-à-dire à la posologie la plus faible possible et sur une courte période. L’utilisation d’antalgiques opiacées doit être réservée au cas où les traitements précédents sont inefficaces ou contre-indiqués. Les antiarthrosiques symptomatiques à action lente (insaponifiables de soja et d’avocat, la diacérhéine, la chondroïtine sulfate, la glucosamine sulfate et les acides hyaluroniques) sont des traitements pour lesquels une efficacité symptomatique rémanente, modeste, après un délai d’action de plusieurs semaines a le plus souvent été démontrée. Les injections intra-articulaires de dérivés cortisonés sont fréquemment faites lors des poussées congestives de gonarthrose.
- According to international recommendations, acetaminophen should be used as a first-line therapy in patients with osteoarthritis, because of its safety and effectiveness. NSAIDs should be considered in patients unresponsive to acetaminophen, and should be prescribed at the lowest effective dose and for the shortest duration. The use of stronger analgesics, such as weak opioids and narcotic analgesics, is only indicated when other drugs, such as NSAIDs, have been ineffective or are contraindicated. Symptomatic slow acting drugs (avocado soybean unsaponifiable, chondroitin sulphate, diacerein, glucosamine sulphate, hyaluronan injections) have mild symptomatic effects and may reduce the consumption of NSAIDs. Intra-articular injections of glucocorticoids are indicated for flare of knee pain, especially if accompanied by effusion.
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