Abstract
| - Introduction: Self-regulation, a process that enables complex system to remain and to develop its potential, owns a biological but also psycho-social dimension. Through the natural normativity it enables the individual health. Objectives: Disease being this partial or total lost of normative creativity, does its “extension in human consciousness” enable to make up for this deficiency? If it does, on wich conditions? This article tries to answer to these questions. Discussion: The answers, regarding nature and effects of “self-normativity”, entail consequences in care relation and therapeutical education. They are just a prelude to a global thought about a self-normative idea of care.
- Introduction : L’autorégulation, processus qui permet à un système complexe de subsister et de développer ses potentialités, a une dimension biologique et aussi psychosociale. Elle est, à travers la normativité naturelle, ce qui permet la santé de l’individu. Objectif : La maladie étant cette perte de créativité normative, partielle ou totale, son « prolongement dans la conscience humaine », permet-il de suppléer à cette carence ? Et si oui, à quelles conditions ? C’est à ces questions que tente de répondre cet article. Discussion : Les réponses apportées, à travers la notion d’ « auto-normativité » dont sont évoqués la nature et les effets, ne sont pas sans conséquences sur le rapport de soin et l’éducation thérapeutique. Elles sont ici seulement envisagées, dans une propédeutique à la réflexion sur une approche globale auto-normative du soin.
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