. . . . . . . "De la fa\u00E7on de nommer une langue d\u00E9pend la place qu\u2019on lui assigne dans les institutions \u00E9ducatives, d\u00E9pend aussi la fa\u00E7on dont on envisage son apprentissage. Aussi peut-il \u00EAtre int\u00E9ressant d\u2019examiner comment une institution comme le minist\u00E8re fran\u00E7ais de l\u2019\u00C9ducation nationale d\u00E9signe l\u2019objetlangue \u00AB\u00A0fran\u00E7ais\u00A0\u00BB dans ses programmes, sur ce dernier quart de si\u00E8cle, p\u00E9riode qui a connu des \u00E9volutions importantes, aussi bien par le volume des effectifs d\u2019\u00E9l\u00E8ves accueillis dans les classes, que dans la r\u00E9organisation des fili\u00E8res, comme dans les programmes eux-m\u00EAmes. Les \u00E9volutions, peu spectaculaires, mais significatives pour autant, montrent que le fran\u00E7ais n\u2019est plus per\u00E7u comme une langue abstraite, hors de toute r\u00E9f\u00E9rence aux usages sociaux, mais comme une langue ancr\u00E9e dans le monde d\u2019aujourd\u2019hui, qui prend place dans un ensemble plus complexe de pratiques langagi\u00E8res vari\u00E9es, parmi d\u2019autres langues, les langues \u00E9trang\u00E8res et les langues r\u00E9gionales."@fr . "Nommer le fran\u00E7ais"@fr . . . "ELA_130_0153" .